Les Hautes Vosges
Ici, les chemins murmurent sous les sabots et les montagnes respirent au rythme du vent.
Cette randonnée d’environ 120 kilomètres, suivant souvent le GRP Tour de la Vologne, vous entraîne dans un voyage où chaque pas de votre monture dévoile un nouveau visage de la nature vosgienne.
Dans la plaine de Cheniménil, les forêts se mêlent aux prairies fleuries, tissant un écrin de verdure où le temps semble suspendu.
Plus loin, la cascade de Tendon, la plus haute des Vosges, jaillit des bois comme un éclat de lumière. Ses eaux bondissent sur la pierre, offrant aux cavaliers une halte de fraîcheur et d’émerveillement.
Au Haut du Tôt, plus haut village du département, les sentiers s’enroulent sous les futaies, guidant vers la cascade de la Pissoire et un belvédère où la vallée s’étend, majestueuse et paisible.
Du col de la Grosse Pierre au Poli, le chemin s’élève au-dessus de la vallée de Chajoux, glissant sur les anciennes pistes de ski de Grouvelin et Saint-Jacques, aujourd’hui tapissées d’herbe douce et de silence.
Puis vient le lac de Lispach, mystérieux miroir couvert d’une tourbière flottante, où l’eau et la terre se confondent. Le paysage y a des airs de Canada, vaste et sauvage.
La montée vers le massif du Hohneck, toit des Vosges, se fait dans la fraîcheur des hêtraies-sapinières. L’air y devient plus pur, plus vif, et l’horizon s’ouvre comme une promesse.
La tourbière de Belbriette, nichée dans une cuvette glaciaire, étend ses prairies humides et ses ruisseaux argentés — un havre fragile où le cheval s’avance avec respect.
Enfin, la roche des Bruyères, avant le col de Martimpré, offre le dernier salut : un panorama éblouissant sur Gérardmer et son lac, joyau posé au cœur des montagnes.
Une chevauchée entre terre et ciel, forêt et lumière, pour ceux qui rêvent d’horizons libres et de nature intacte.















